Régime, régime… comme je vous hais, comme je vous suis ! Il me semble être née au régime et il n’est pas dit que je ne mourrai pas au régime (sans sel, sans sucre, sans vin !). J’ai fait le dissocié, la soupe de chou, le protéiné, le low carb et le low calorie, le californien et le Hollywood mais aussi le Scarsdale, le Mayo, l’Atkins, le crétois, sans parler du Montignac, du Fridman ou du Dukan ! Et encore beaucoup d’autres dont j’ai oublié le nom.
Avec tout ça, j’ai bien dû perdre 150 kilos (cumulés… je vous rassure)… mais, que voulez-vous, il faut toujours s’y mettre : pour rentrer dans le maillot, pour récupérer des apéritifs de l’été et des chocolats de Noël, pour rentrer dans la tenue achetée une taille trop petite parce que oui, oui, oui on fait du 38, pour faire honneur à la famille au mariage de la cousine, pour profiter des buffets de l’École des femmes !
Mais pourquoi mourir de faim à longueur d’année… je suis sûre qu’un psychanalyste va me trouver quelque chose de travers… du genre nourrie au biberon et pas au sein ! Pourtant ma triple explication alias excuse est simple : … je lis Elle, je suis sensible tant à la pression culturelle « French women don’t go fat » (« private joke » pour ceux qui auront lu La grève des œufs) qu’au jeunisme ambiant : être mince fait jeune. Un peu vaine et parfois mince, toujours volontaire !