Châtiment psychologique que les femmes s’imposent ou subissent malgré elles, pour payer la rançon de leur libération. Ex. visite de l’hypermarché à 8h30, ménage excessif du salon… Voir : tort, faute.
À la question : « pourquoi ? », les analystes avancent la raison de la difficile conciliation entre leur (nouvelle) ambition professionnelle et leur (traditionnel) impératif de dévouement à leur famille, aux autres en général.
Pour résumer, l’équation de la culpabilité féminine reflète assez bien les tensions de notre société : comment concilier les impératifs de soin (pour les autres, pour la planète, pour les générations futures) avec ceux de l’individualisme ? Comment concilier l’impératif d’être soi avec les responsabilités de rôles (être mère, être manager, être citoyenne…) ?
Salutaire, elle permet de tendre vers un équilibre, elle évite de prendre une direction extrême : abandonner toute ambition ou toute responsabilité envers autrui. État destructeur si durable car elle peut engendrer des effets secondaires incompréhensibles pour autrui.
La culpabilité, éprouvée à dose homéopathique et consommée avec modération, est cependant un garde-fou salutaire, que les femmes devraient partager avec les hommes.
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