Qu’elle soit incarnée (père ou mère de famille, chef(fe) de famille, air de famille), matérialisée (maison de famille, bijoux de famille), spirituelle (esprit de famille, honneur de la famille), ou partagée autour d’une table (repas de famille), la famille est omniprésente dans nos vies…
Intemporelle, je la porte en moi, elle est à la fois au passé (mon origine, mon héritage, celle qui m’a en partie modelée…), au présent (ma famille, c’est mon foyer, mon chez-moi et cet équilibre quotidien si fragile à maintenir pour une « working mum » !) et au futur (famille que j’aspire à fonder, ma création voire la réalisation d’une vie pour certaines, ma descendance).
Certains la définiront avant tout comme un lien de parenté qui unit les générations, ce lien pouvant être de sang, d’alliance ou juridique (adoption) d’ailleurs. D’autres privilégieront la notion de vie commune sous un même toit. Pour l’INSEE, dans ce cas, la famille doit comporter au moins deux personnes :
– soit un couple, marié ou non, avec ou sans enfant,
– soit un adulte seul avec un ou plusieurs enfants.
Elle évolue au fil de l’histoire et selon les cultures et les situations personnelles. On la retrouve aujourd’hui sous toutes les formes : nucléaire, élargie, traditionnelle, homoparentale, monoparentale, éclatée ou recomposée… Il y a les grandes familles, à ne pas confondre avec familles nombreuses ; ceux qui veulent rompre avec leur famille ; ceux qui essaient d’en renouer les liens, les familles d’accueil, les familles déchirées, les familles unies.
Mais peu importe sa forme, elle est surtout synonyme de charge affective. Qu’on l’aime ou la haïsse, elle nous colle à la peau tout au long de notre vie.