Sac à main : une distinction

Deux angles d’attaque : chercher à en analyser le contenu (portefeuille, lunettes, paquet de cigarettes, doudou d’enfant, paire de chaussures, maquillage, livre, photos, bouteille d’eau et tout le fatras qu’une femme promène avec elle) ou observer le contenant : s’il est petit, elle est bien organisée ; s’il est grand, elle est très occupée ; s’il change tous les jours, elle est très apprêtée ; s’il est « marqué » ou si c’est un « it-bag », elle cherche à nous dire quelque chose…
Le sac, qu’il soit cabas, shopper, trotteur, besace, minaudière, 24 heures ; qu’il soit porté main, épaule, « cross-body » ; qu’il soit en toile, en taurillon, en chèvre, en veau (de France si possible) voire en python, galuchat, autruche, alligator ou crocodile (niloticus ou mississipensis)… est un vrai signe de distinction entre les femmes mais surtout entre les hommes et les femmes. Car si nous leur avons pris le pantalon, la veste de smoking, les richelieus ou même la cravate, ils n’ont pas réussi à nous voler nos sacs à main.


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