Mystère de la jouissance féminine qui échappe aux hommes depuis toujours. Point à la ligne ? Eh bien non. Point G. Un nom de baptême qui sonne comme un axiome géométrique scientifiquement prouvé, rappelant le petit nom d’usage donné au centre de gravité faisant concourir les lignes médianes de tout triangle.
Le point G pour les intimes, point de Gräfenberg pour les puristes, porte en fait le nom du médecin-chercheur Ernst Gräfenberg qui l’aurait découvert en 1950. Et qui, nous dit Doctissmo, la définit comme « une zone située dans la paroi antérieure du vagin à 4-5 cm de la vulve, cette zone grande comme une pièce de 2 euros a la capacité de réagir en se gonflant quand elle est stimulée avec un doigt ou avec le pénis, en particulier si l’homme est derrière la femme lors du coït ». Édifiant. À la limite du prix Nobel.
Gräfenberg, comme on le constate avec commisération, a fait de nombreux émules. Et aujourd’hui les Desperate Docteurs « Housewives » experts en sexologie féminine, pullulent. Pour plus de sagesse, messieurs, nous vous conseillons de vous référer à Marguerite Duras, qui, sans dévoiler l’un des plus grands mystères du genre humain, vous livre cependant cette clé utile : « les femmes jouissent d’abord par l’oreille ». À bons entendeurs…