Il y a de la maîtrise, de la toute-puissance, du pouvoir, de l’ambition, du narcissisme, de la peur, du sacrifice, de la discipline, de l’apparence, de l’affirmation, de la possession, de la domination, de l’étouffement, de l’asservissement, de la neutralisation, de la volonté, de l’obligation… derrière ce mot masculin qui veut dire construction au féminin.
Construction de leur existence, de leur environnement, d’elles-mêmes et sur tous les terrains aujourd’hui.
Puisqu’après tout, comme l’écrivait « Castor de Guerre », qui a incarné l’un des plus grands rôles de femme construite ou contrôlée : « On ne naît pas femme, on le devient. » Réassurance ou quête de reconnaissance ? Chacune se reconnaîtra. À se demander derrière cette radicalité qui offre peu de place au lâcher prise, à l’indulgence et au compromis, pourquoi les femmes en font autant ?
Surinvestissement féminin dans la sphère familiale, François de Singly dans son « enquête sur l’inégalité du partage des tâches au sein du couple » nous répond que certaines activités domestiques et éducatives confèrent aux femmes un certain pouvoir.
Élisabeth Badinter dénonce la pression sociale derrière l’idéologie de la mère parfaite qui serait devenue un nouveau modèle dominant… Pas si simple. Quoi qu’il en soit, c’est bien de représentation sociale ou de rôle social dont il est question dans le contrôle chez les femmes, en construction accélérée de leur identité depuis seulement un peu plus de 40 ans.
NDA : Merci Simone de nous avoir ouvert la voie, on y travaille encore.